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pms andrÉ roche - Page 16

  • LES TERRAINS EN GREEN SET DU STADE DE VANVES REFAIT PAR DES CADORS

    A l’occasion de la journée Portes Ouvertes du Stade de Vanves, les stadistes ont pu découvrir que les terrains en green set du PMS André Roche  étaient en pleine rénovation. Un chantier attendu par la section Tennis, car de tels terrains s’usent rapidement lorsqu’ils sont énormément utilisés comme c’est le cas. La précédente rénovation avait été réalisée voilà une quinzaine d’années, et quelques interventions avaient été effectuées depuis pour des remises en état partielles. Mais ils s’abîmaient à cause des racines des arbres avoisinants qui provoquaient des trous ou des cavités.  « On ne pouvait pas jouer correctement à cause des rebonds » indiquait Michéle Rigaud, présidente de la Section Tennis.

    La ville a pu,  plus rapidement que prévu, débloquer un  budget pour cette rénovation qui s’est déroulée en plusieurs phases : ponçage, goudronnage, couches de peintures,   avec 48h de séchage, traçage des lignes, puis des poteaux et des filets,  réalisées par des cadors dans leur métier, qui ont étonné plus d’un stadiste de cette section qui les ont regardé faire. Ils  ont dû fermer les grilles d’accès à ces terrains, avec serrures codées pour éviter que les jeunes footballeurs  (du dimanche) ne viennent saccager ce travail bien fait avec leurs chaussures à crampons…pour récupérer leur  (précieux) ballon. La chaleur et la pluie ont retardé de 10 jours la fin du chantier. « Ils sont maintenant bicolores, verts et bleus, pour marquer l’espace  de jeu, et légèrement bombés pour éviter que l’eau stagne » fait remarquer Michéle Rigaud.    

  • LES SERVALS DE VANVES : L’HISTOIRE D’UNE PASSION PAR LE RUGBYNISTERE

    Si le dimanche c’est jour de foot à Vanves, le samedi c’est jour de rugby depuis plus d’un an maintenant grâce aux Servals de Vanves créé par 4 frères, ex-lycéens de Michelet,  dont le blog relate les exploits régulièrement grâce à l’un de ses trois fondateurs Laurent Cazenave-Lacroutz.  Un article voilà plus de deux mois relatait « la superbe histoire de la création des Servals de Vanves, entre obstacles et satisfactions ». Il était paru sur un site dénommé  LeRugbynistere.fr qui est « le site de Rugby indépendant No 1, créé par deux passionnés d'Ovalie ». ... avec ses chroniques, ses prononstics, son blog où il  invite occasionnellement ou régulièrement, ses coups de coeur à s'exprimer à travers leur chronique.

    L'équipe de Vanves ne vous dit sûrement rien, pourtant, l'histoire des Servals – du nom du félin de la savane africaine – vaut la peine d'être contée. À l'origine du projet, trois frères, dont Laurent Cazenave-Lacroutz, qui souhaitait jouer au rugby sans avoir à subir le rythme d'une équipe s'entraînant plusieurs fois par semaine. Lui vient alors l'idée de créer un club avec ses frangins pour pratiquer un rugby axé sur le jeu et accessible à tous. Bref, un rugby basé sur le plaisir, le partage et les fameuses valeurs © du ballon ovale. Ce sera finalement du rugby à 7, plus ludique que le 15, qui fait surtout la part belle au jeu de mouvements tout en restant accessible aux débutants : « la ville de Vanves (92) a été séduite par notre projet et nous a généreusement laissé utiliser leur terrain synthétique de... foot. Mais quand on aime jouer, on joue même s'il n'y a pas de poteaux. Le terrain trouvé, il fallait faire venir des joueurs partageant notre vision du rugby et souhaitant jouer à 7. Nous avons prospecté dans le lycée de notre ville, lycée où j'avais notamment pu côtoyer des joueurs comme Hugo Bonneval et Nicolas Garrault (avec qui je jouais en équipe de jeunes à Clamart). On a débuté comme ça et on s'est lancé, un peu dans l'inconnu » explique Laurent Cazenave Lacroutz. 

    Les premiers entraînements, en septembre 2013, rassemblent une vingtaine de joueurs, de 15 à 40 ans. On y trouve des lycéens comme des élèves de classes préparatoires, des universitaires... « Nos entraînements étaient fondés sur trois piliers : un maximum de jeu libre (1h-1h10 de jeu sur 1h45), des exercices que chacun pouvait proposer et mettre en place (tout le monde pouvait être l'entraîneur d'un jour) et une bière (ou un coca pour les plus jeunes) et un goûter à la fin des entraînements, occasion de se connaître et de partager comme en minimes ou en cadets ». Sauf que, comme dans n'importe quelle équipe, l'hiver fait baisser drastiquement le nombre de joueurs. Viennent les premiers obstacles, sans compter sur des footballeurs peu désireux de partager leur terrain. Heureusement, au printemps, des matchs sont organisés, à 7 comme à 15. « On a vraiment apprécié malgré de belles branlées. L'immense satisfaction que je retire de cette première année est d'avoir pu faire découvrir le rugby à de nombreux débutants et le sentiment d'avoir contribué à la découverte de ce magnifique sport auprès d'un public qui n'aurait jamais fait le premier pas. »

    L’APPORT SURPRENANT DE RUGBYNISTERE

    Le problème des Servals, c'est le faible nombre d'équipes pratiquant le 7. Pour la saison 2014-2015, direction le championnat FFSE qui présente plusieurs avantages, du niveau à la localisation des clubs (en Île de France) en passant par le nombre de joueurs sur la feuille de match (15 minimum) et la licence peu onéreuse. Mais comment trouver des joueurs ? Laurent explique : « Le Rugbynistère nous a alors été d'une grande aide. Fan du site, j'avais pu voir qu'une  « communauté rugby » avait été créée dessus avec la possibilité de mettre en ligne la page de son club. J'ai décidé de remplir la fiche du club et à partir de là, j'ai commencé à recevoir pas mal de mails de joueurs arrivés récemment sur Paris, qui voulaient reprendre le rugby sans les inconvénients d'un club habituel. Grâce au Rugbynistère, nousavons ainsi enregistré l'arrivée d'une dizaine de joueurs supplémentaires et ça continue encore ! »

    Aujourd'hui, le club compte une quarantaine d'inscrits (24 ans de moyenne d'âge) qui profitent de la devise du club, « Ad majorem Ludi Gloriam », comprenez « Pour la plus grande gloire du jeu » et s'est même trouvé sponsors et mécènes. La mairie de Vanves envisage également de faire construire des poteaux de rugby lors de la rénovation d'un des terrains de foot de la commune. Laurent peut conclure sereinement : « Partis de rien, nous sommes désormais quasiment un vrai club à force de détermination mais aussi grâce à de petits coups de pouce du destin dont l'aide du Rugbynistère. À titre personnel cela me permet également de réaliser un petit rêve : celui de jouer des matchs avec mes trois frères de 24, 20 et 16 ans. »

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    PMS ANDRE ROCHE : L’ABERRATION DE LA FERMETURE DE L’ACCES JB POTIN

    Si les autorités municipales appliquent scrupuleusement les consignes en matière de Vigipirate, ce n’est pas tout à fait le cas au PMS André Roche. Depuis la mise en place du niveau « Alerte Attentat », il n’y a qu’un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud, celle de la rue Jean Baptiste Potin étant fermée et cadenassée, pour des raisons de sécurité et de surveillance (rapprochée). Soit disant. Du coup, tous ceux qui ont à se rendre au secrétariat du Stade et aux courts de tennis sont obligés de « faire le grand tour », comme ils disent, certains râlant, non pour le trajet à pied à effectuer, mais surtout  lorsqu’il pleut ou vente. Les sections Boules Lyonnaises et Tennis ne voient plus passer, même en coup de vent, certains adhérents pour venir prendre des nouvelles, saluer les dirigeants ou membres présents… et surtout parmi les plus anciens qui ont du mal à marcher. C’est tout un pan de convivialité qui a disparue à cause de cette porte fermée. Et notamment le dimanche, lors des matchs de football ou de basket, où le PMS est inaccessible par la seule entrée du Docteur Arnaud. 

    Mais là, où c’est le plus aberrant dans cette fermeture de la porte JB Potin, c’est qu’elle ne sert à rien. Car en pleine journée et durant la semaine, un autre accès est maintenant ouvert qui relie directement le parc F.Pic au PMS A.Roche entre 9H et 17H30 pour permettre aux scolaires d’accéder aux équipements sportifs, sans surveillance, comme cela a toujours été le cas, même en dehors de Vigipirate. Et donc tout le monde l’utilise, même les habitants du clos Montholon qui traversent le PMS, car bien évidemment, malgré Vigipirate, on entre comme dans un moulin à vent dans cet équipement sportif censé être plus surveillé qu’à l’habitude. Il y aurait eu même des vols. Les présidents des sections Tennis et Boules Lyonnaises ont adressés un mail à l’adjoint chargé des Sports pour lui demander au moins d’ouvrir cette porte entre 9H et 19H pendant qu’il fait jour. Car à  quoi sert il  de laisser fermer l’accès de la rue JB Potin, si les vanvéens peuvent entrer par le parc ? Mais cet accès du PMS a toujours été source de conflit entre les sportifs et les municipalités qui se sont succédées depuis très longtemps, et a même provoqué une sacré colère de Bernard Gauducheau au dernier bureau municipal lorsqu’il appris ses faits, qui a étonné plus d’un des participants.

    PROCURATION : UN ACCUEIL PAS DU TOUT CONVIVIAL AU COMMISSARIAT DE POLICE

    Les vanvéens se plaignent ses derniers temps d’un accueil pas du tout convivial lorsqu’ils se déplacent au commissariat de Vanves pour déposer plainte notamment ou faire ce qu’on appelle une « main courante ». Et notamment ceux qui ont été victimes des cambriolages ses derniers temps, ou de ses jeunes qui envahissent les résidences autour de la rue de Châtillon que ce soient les parties communes ou les caves, mettant en avant les effets du plan Vigipirate qui les occupent énormément, le manque d’effectifs – 1/3 – au commissariat victime des réductions de personnel entamé sous l’ére Sarkozy etc…Tout cela restait au niveau des « on dit » jusqu’au jour où une élue de Vanves, et pas des moindres, a eu l’occasion de s’en apercevoir tout simplement parce qu’elle accompagne des vanvéens, pour leur rendre service, surtout lorsqu'ils ont des difficultés à marcher,  dans leurs démarches administratives pour obtenir une procuration. L’un d’entre eux, conduit en voiture par  Isabelle Debré, a pu s’en rendre compte. Alors qu’elle l’attendait dans son véhicule, il est entré au commissariat, accueillit  comme dans un jeu de quille au guichet par les permanenciers. « J’ai remis le formulaire que m’avait donné madame Debré, ayant rempli la partie me concernant. Et j’ai entendu : « Mais ce n’est pas le bon formulaire ! Et puis, il faut écrire en majuscule ! » Elle m’en montre un autre en me disant : « C’est celui là qu’il fait remplir ! » - « Donnez le moi, je vous le raménerai ! » - « Non !Je ne  vous le donne pas. Il faut le remplir sur place ». Du coup, je suis parti et j’ai rejoint Isabelle Debré qui attendait dehors : « Vous voyez ! Ce n’est pas long » me dit elle. Et là, je lui explique que je ne l’ai pas rempli…Ni une, ni deux, elle est sortie de son véhicule. On est retourné au commissariat. Et là, lorsqu’ils l’ont vu, ils étaient tous au garde à vous. J’ai été impressionné. Elle demande alors ce qui n’allait pas. Et là, un commandant est   descendu des bureaux. Et j’ai pu remplir le bon formulaire » raconte ce vanvéen qui n’en revient pas encore tout en étant indulgent pour la police. « Mais c’est quand même incroyable d’en arriver là ! On comprend que ce genre de démarches administratives devrait être fait en mairie comme pour les passeports, les cartes d’identité… car la police a autre chose qu’à faire que de l’administratif. Mais il me semble que c’est peut être, pour une raison politique, car une procuration pour une élection doit être délivrée par une autorité neutre sur le plan politique »